25 ans d'UNCRC : Leçons apprises sur la participation des enfants

De campagne
Pas de données
Région
Worldwide
Langue
English
Année de publication
2014
Auteur
Gerison Lansdown
Organisation
Pas de données
Les sujets
Research, data collection and evidence Violence and Child Protection
Sommaire

Cet article est publié dans la Revue canadienne des droits de l'enfant et peut être lu gratuitement en ligne .

Alors que nous célébrons le 25e anniversaire de la Convention nationale des Nations Unies relative aux droits de l'enfant (CRC), il est temps de réfléchir à certaines des réalisations acquises, des leçons apprises et des défis à venir. Cela n'est peut-être nulle part plus important que dans le domaine de la participation des enfants, un concept qui a émergé, en grande partie, à la suite de l'inclusion de l'article 12 et d'autres droits civils associés dans la CDE. Leur inclusion a permis de reconnaître explicitement, pour la première fois en droit international, que les enfants sont des sujets de droits, habilités à participer activement à la réalisation de ces droits, conformément à l'évolution de leurs capacités. Bien que les enfants ne soient pas exclus des droits consacrés dans les Pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques, ainsi qu'aux droits économiques, sociaux et culturels, ces traités s'adressaient principalement aux adultes. En effet, ils précisent tous deux que les droits qu'ils contiennent s'appliquent « aux hommes et aux femmes ». Bien qu'ils contiennent des articles adressés aux enfants en matière d'éducation, de santé et de protection sociale, économique et physique, les seuls droits civils inclus concernent le droit à un nom et à une nationalité.

L'innovation de la CRC a été de reconnaître que la manière dont les enfants exercent leurs droits change avec l'âge, mais aussi que, compte tenu de leur manque d'autonomie, des mesures actives sont nécessaires pour s'assurer qu'ils sont en mesure d'exprimer leurs opinions sur toutes les questions. qui les préoccupent et qu'ils soient pris au sérieux. En d'autres termes, l'article 12 va au-delà de la liberté d'expression, pour imposer aux États des obligations claires de créer le temps, l'espace et la possibilité pour les enfants d'être entendus, et de prendre les mesures nécessaires en réponse à leurs opinions. Ce principe a imposé un nouvel ensemble radical d'exigences aux gouvernements, aux professionnels et aux organisations de la société civile, introduisant une attente selon laquelle ils travaillent avec et pas seulement pour les enfants.

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