Capacités cognitives des « enfants de la rue » : une revue systématique

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Cet article est publié dans Chuo Journal of Policy Sciences and Cultural Studies . L'auteur a mis à disposition une version à lire en ligne .

Bien que relativement rare dans les pays industrialisés et développés, le phénomène des jeunes passant une grande partie de leur temps en milieu urbain dans un contexte d'extrême pauvreté est courant dans les villes du monde en développement. Les interventions sont généralement axées sur l'intégration des enfants dans les systèmes éducatifs. Cependant, les enfants ont souvent été exposés à une série de facteurs susceptibles de nuire au développement cognitif, tels que les traumatismes et la toxicomanie, ce qui peut limiter l'efficacité des programmes d'éducation. Une revue systématique a été réalisée sur les études rapportant des données sur la fonction cognitive des enfants des rues dans les pays en développement. Seules sept études ont été trouvées, portant sur 215 personnes. Un examen des études a révélé un schéma de fonctionnement intellectuel général inférieur à la normale et de déficiences neuropsychologiques. Dans les études où des mesures du fonctionnement intellectuel général ont été rapportées, par exemple, des comparaisons de QI des tailles d'effet ont été faites. Cela a révélé que les troubles cognitifs semblaient relativement mineurs dans les échantillons d'Indonésie et d'Afrique du Sud, mais un peu plus importants dans les échantillons d'Éthiopie et de Colombie. Les résultats suggèrent une variation interculturelle des effets de la vie dans la rue sur le développement cognitif. Cependant, en général, il existe un schéma de performances cognitives inférieures à la normale qui est comparable à celui observé dans les études sur les enfants sans abri aux États-Unis.